Pour
Cherif Mbaw, au coeur de la diversité règne une véritable cohérence,
une union plus qu'une unité, une fusion sans confusion.
La
voix de Chérif Mbaw est douce et caressante, mais ne pas se fier à son
visage d'ange : il distille le charme et sème le trouble. La sensualité
puissante de sa voix l'a très tôt propulsé en premières parties de Tracy
Chapman, Amadou et Mariam, Keziah Jones ou Neneh Cherry, mais Chérif
Mbaw est un musicien complet, qui s'impose, avec son quatrième album,
dans toute sa maturité.
Sa
musique a encore le parfum des plages immenses du Sénégal, où il
apprend dès l'enfance à composer, chanter, jouer de la guitare, entre
ciel et mer, sur les toits en terrasses rafraîchis, le soir, par la
brise marine africaine.
Contre
vents et marées, il impose un style mâtiné de ses premières influences
musicales : classique, jazz et bien sûr, sénégalaises, du mbalax au
folk. Maîtrisant, après un passage au Conservatoire, les techniques de
plusieurs instruments traditionnels africains (balafon, xalam), aussi
bien que la guitare classique, c'est en tant que lauréat du concours
international de guitare classique organisé par l'UNESCO qu'il arrive en
Europe.